Retrouvez Stéphanie Ripp sur Resalib : annuaire, référencement et prise de rendez-vous pour les Sophrologues
Burn out, que faire ? Les 3 erreurs à ne pas faire pour s’en sortir plus rapidement.

 Burn out, que faire ?

Découvrez les 3 erreurs à ne pas commettre pour vous en sortir plus rapidement.

 

Burn out, que faire …..

C’est l’été,

Gérard (dirigeant d’un bureau d’études) s’apprête à partir en vacances avec son épouse et ses 2 garçons de 11 et 13 ans.

Il a encore une « montagne de travail » sur les bras, mais ça va il gère.

Comme d’habitude …

Pourtant, la veille au soir, il est cloué dans son canapé.

Terrassé par la fatigue, c’est le trou noir et son corps ne répond plus. Vieil homme en Burn out qui se tient la tête

Ce sont les pompiers qui devront le relever.

Les vacances en famille sont annulées …..

Le verdict de son médecin tombe : Vous êtes en Burn out Mr ….

Selon une étude, 3 millions de personnes seraient concernées et menacées par ce syndrome de l’épuisement professionnel.

3 Millions ….

Si vous lisez cet article, peut être que vous faites parti de ces personnes à risque ou bien vous êtes déjà en Burn out.

Et que fait-on une fois que votre médecin vous a diagnostiqué en Burn out comme ça été le cas avec Gérard plus haut ?

C’est ce que je vous propose de découvrir dans cet article car il y a un processus à suivre correctement.

Je vais vous aider à y voir plus clair en vous expliquant les 3 erreurs à ne pas faire

mais surtout,

vous expliquer pourquoi c’est important de ne pas les commettre.

Rien de bien compliqué, vous verrez !

C’est comme une feuille de route ou un plan qui vous amènera vers la guérison.

A la fin de cet article, vous saurez exactement de quoi sont faîtes ces étapes

et aussi pourquoi il est important de bien les respecter pour vous assurer un retour au meilleur de votre forme !

Allumez votre GPS et suivez le guide !

 Erreur n°1 : Ne pas se mettre en arrêt de travail

 « Vous ne pouvez pas retourner au travail dans cet état Monsieur X , ça serait irresponsable »

Si vous êtes en Burn out ou l’avez été, c’est le genre de phrase qui a dût avoir l’effet d’un électrochoc.

Soulagé suite à cette annonce ?

Peut-être ….

Mais la plupart du temps ?

Vous le vivez comme une mise à l’écart du travail et vous vous sentez coupable voir honteux vis-à-vis de vos collègues.

« Non, pas possible, pas moi ! »

On dit régulièrement que vous savez bien gérer les choses et voilà que ça vous tombe dessus.

« Et puis, que va penser ma famille ? mes amis ? »

« Et mes journées ? Qu’est ce que je vais faire de mes journées ? »

Vieil homme en burn out qui s'ennuie

Vous qui avez été habitués à un rythme calqué sur votre travail,

vous vous retrouvez à tourner en rond chez vous ou à sortir le chien plusieurs fois par jour.

C’est sûr, c’est une période qui n’est pas évidente à gérer car vous avez perdu vos repères habituels.

Mais alors pourquoi c’est important de se mettre en arrêt de travail si c’est pour vous retrouver comme un oiseau en cage ?

Tout d’abord, être en arrêt de travail pour un Burn out n’est pas un luxe ni un confort.

C’est une obligation, une urgence !

Se mettre à l’écart du milieu professionnel et/ou de la source du problème est une priorité.

Pourquoi ?

Voyons ça :

  • Pour ne pas empirer la situation

Psychologiquement, c’est très dur de rester dans un environnement où les choses ne vont plus et vous abîment à petit feu.

Mais le plus important n’est pas forcément ça …

Le plus important à mes yeux ?

C’est votre santé psychique et physique.

Le stress qu’engendre un Burn out a des conséquences qu’on minimise facilement.

« Je suis fort de toute façon », « j’ai toujours réussi à tenir » ….

Vous n’écoutez ni les conseils ni les signaux d’alertes que vous envoie désespérément votre corps tel un voyant d’alerte qui s’allume sur votre tableau de bord.

Et puis un jour, on s’écroule ….

à l’image d’un building bien solide qui s’écrase sur le sol après avoir été dynamité à sa base.

C’est la crise cardiaque.

Ou encore, vous ne sentez plus l’un de vos bras et ….

C’est l’AVC.

La crise cardiaque ou l’AVC peuvent arriver sans crier garde après des mois ou des années de lutte contre une situation de stress comme le Burn out.

Mais d’autres risques existent.

Ces autres risques ?

Tout aussi fatals pour vous mais également pour les autres ?

C’est le fait d’être en « pilote automatique » à force de subir cet état.

Votre cerveau et vos pensées sont « ailleurs »…..

Vous prenez votre voiture pour rentrer chez vous,

Vous traversez le carrefour que vous connaissez par cœur après toutes ces années,

Sauf que cette fois ci …

Vous passer au feu rouge sans même vous en apercevoir ….

Et là, je vous laisse imaginer la suite …

C’est rare, mais hélas cette situation arrive tout de même avec toutes les conséquences qui l’accompagne.

Et tout ça peut vous arriver  si vous restez dans l’environnement qui est la source de votre stress !

Voyons l’autre raison de se mettre en arrêt de travail :

  • Vous permettre de faire le point et de prendre du recul

Vous rentrez de votre journée de travail mais vous avez déjà les dossiers en tête à étudier ou les clients à appeler demain.

Tel un hamster qui court dans sa roue …

C’est comme ça tous les jours sauf peut être le weekend trop court pour décompresser. Femme en Burn out qui est débordée de travail

Vous continuez à subir la surcharge de travail tout en continuant à mettre les bouchées doubles pour clôturer des dossiers ou rattraper du travail supplémentaire qu’on vous a donné.

Réfléchissez …

Pensez-vous que vous serez dans les meilleurs conditions psychologiques pour prendre du recul sur ce qui vous arrive tant que vous aurez la tête dans le guidon ?

Comment voulez-vous avoir l’esprit clair pour pouvoir faire le point efficacement ?

(je vous explique dans le prochain point pourquoi c’est important)

C’est pour ça qu’être en arrêt de travail quand on est victime d’un Burn out est primordiale.

Cet arrêt va vous mettre dans les meilleures conditions pour commencer à comprendre comment et pourquoi vous en êtes arrivés là.

Accepter cet arrêt est déjà un 1er pas vers la guérison, pensez-y !

 

Erreur n°2 : Ne pas se mettre au repos total

Voilà la situation où vous en êtes quand vous faites face au Burn out :

Vous vous sentez coupable

Coupable de ne pas y arriver alors que d’autres ne craquent pas …

Coupable de vous sentir faible et de laisser en plan votre travail et vos collègues…

Vous vous sentez frustré(e) également

Frustré(e) de ne pas pouvoir travailler car contrairement aux idées reçues sur les personnes en Burn out, vous aimez travailler …

Frustré(e) d’être obligé(e) de ralentir ou de tout stopper alors qu’habituellement vous vivez à 100 à l’heure …

Bref, cette période de repos total est encore plus difficile à vivre que lorsqu’on vous annonce que vous êtes en Burn out.

Alors pourquoi ne plus rien faire est indispensable pour votre guérison ?

J’y viens, j’y viens …

Imaginez une batterie de voiture déchargée, à plat.

Il faut des heures pour là recharger complétement sous peine de retomber en panne rapidement et, à terme, de l’endommager.

Cette batterie correspond à votre réserve d’énergie.

Cette réserve varie constamment tout au long de notre vie.

Une personne en bonne santé n’aura pas de mal à là remettre à niveau après avoir puisé dedans.

En revanche, vous qui êtes en épuisement,

vous aurez tellement puisé d’énergie dans votre batterie que vous l’aurez complétement vidée.

Et là ?

C’est la panne, le crash, plus de jus ….

Bref, c’est ça le Burn out !

En théorie, c’est simple. Il suffit juste de recharger un peu pour remettre la machine en marche.

Mais en pratique c’est une autre histoire.

Vous n’aimez pas rester inactif et au moindre « sursaut » d’énergie, vous vous dîtes que ça y est, c’est reparti !

Je vais mieux !

Vous vous activez à nouveau ….

Et là ?

C’est la rechute, la déception et le découragement ….

C’est comme cette batterie de voiture déchargée.

Si on ne là recharge pas complétement, la voiture n’ira pas loin et retombera en panne peu de temps après le redémarrage.

C’est pour ça que durant cette période de repos, vous ne devez faire que le strict minimum pour pouvoir recharger à fond cette réserve d’énergie.

Mais contrairement à une batterie de voiture qui se recharge en quelques heures,

vous aurez besoin de plusieurs semaines pour retrouver votre niveau d’énergie à son maximum.

Je sais, ça peut paraître long …

Mmais moins vous prendrez de repos et plus le retour à votre pleine énergie sera long et pénible.

Faire le strict minimum reste donc le maximum que vous devez faire.

Homme en Burn out qui se repose devant la cheminée

Pour le reste, c’est repos, repos et encore repos.

 

Mais laissez-moi vous parler également de la théorie des petites cuillères.

Pas de panique, on ne parle pas de recette de cuisine, mais bien d’une théorie mise au point par Christine Miserandino (atteinte d’un Lupus)

Cette théorie ?

Elle permet de mieux comprendre ce qu’il vous arrive et à mieux gérer votre niveau d’énergie disponible.

Je vous explique :

Imaginez que tous les matins vous vous levez avec un stock de petites cuillères.

Chaque action que vous faîtes au cours de la journée vous coûte un certain nombre de cuillère.

Une personne en bonne santé se lève chaque matin avec 50 petites cuillères.

Pour chaque action, elle utilise une ou plusieurs cuillères.

Se lever : 1 petite cuillère

Préparer le petit déjeuner : 1 petite cuillère

Se rendre au travail en voiture dans les embouteillages : 2 petites cuillères

Et ainsi de suite jusqu’à la fin de journée où elle aura utilisé quasiment toutes ses cuillères et commencera à puiser dans sa réserve d’énergie (la batterie de voiture, vous vous souvenez ?)

Elle sera fatiguée et ira se coucher.

Le lendemain au réveil ?

Elle aura à nouveau toutes ses petites cuillères à disposition.

La différence avec vous qui êtes en Burn out ?

C’est que vous vous réveillerez …… avec 4 ou peut-être 5 petites cuillères seulement !

4 ou 5 cuillères pour toute votre journée qui, une fois utilisées vous obligerons à puiser dans votre batterie !

Vous visualisez ?

Autant vous dire qu’il faudra bien réfléchir à la façon d’utiliser ces cuillères, non ?

C’est tout à fait normal que n’ayez que très peu de petites cuillères au début de votre Burn out et que vous ne puissiez plus faire autant de choses qu’auparavant.

Mais rassurez-vous, ce n’est que provisoire.

Au fur et à mesure que votre niveau d’épuisement diminuera,

vous vous lèverez avec un peu plus de petites cuillères jusqu’à retrouver votre niveau d’avant.

Vous comprenez maintenant l’importance pour vous de se mettre en repos total ?

Je pense que oui …

Cette période de repos est faîte pour vous préserver et penser à vous.

N’en profitez pas pour faire un ménage de printemps ou pour refaire les peintures de votre maison !

ça ne ferait que repousser votre guérison.

La poussière s’accumule ?

Votre pelouse se transforme en prairie ?

Le panier de linge à repasser vous appelle à l’aide du fin fond du cellier ?

Peu importe, prenez soin de vous et déléguez  !!

Vous verrez, votre énergie reviendra.

Et plus vous reposerez, et plus vite elle sera de retour durablement.

Vous vous sentirez revivre et se sera un grand moment de bonheur pour vous !

Et à ce moment-là, vous pourrez sortir la tondeuse ou le fer à repasser.

 

Erreur n°3 : Ne pas se faire accompagner

Vous êtes KO, et la seule chose dont vous avez envie, c’est de rester seul(e) avec vous-même.

C’est humain et compréhensible.

Le problème en faisant ça ?

C’est que vous allez ruminer car beaucoup de questionnements vont survenir.

« Comment en suis-je arrivé(e) là ? »

« Que va penser mon entourage ? »

« Pourquoi je ne l’ai pas vu venir ? »

« Pourquoi je ne me suis pas arrêté(e) avant ? »

Etc, etc ….

Mais dans un 1er temps, votre accompagnant est votre médecin, car c’est lui qui mettra le doigt sur votre Burn out.

Choisissez le bien car vous allez être amené(e) à le voir plus souvent que d’habitude.

En effet, quand le corps « lâche », il arrive bien souvent que des pathologies sous-jacentes et des douleurs apparaissent.

Eet vous aurez besoin de le consulter plus fréquemment.

Alors si vous trouvez qu’il n’est pas assez à l’écoute ou minimise la situation, c’est peut-être l’occasion d’en changer et d’en trouver un qui vous conviendra plus.

C’est lui qui va évaluer si vous êtes capable de reprendre le travail ou non lorsque vous irez mieux.

Alors autant avoir un médecin à l’écoute et bienveillant qui vous fera reprendre le travail uniquement lorsque vous serez guéri(e),

et pas seulement quand vous commencerez à aller mieux !

Dans un 2ème temps, se faire accompagner par un thérapeute est vraiment nécessaire.

Psychologue, psychiatre, sophrologue, coach etc …..

Fort possible que ce soit votre médecin qui vous conseille cette personne.

Dans tous les cas, tout comme le médecin, il est important (voir encore plus que le médecin) d’en trouver un qui vous convienne,

et avec qui le feeling soit au top.

Dès le 1er rendez-vous, vous le sentirez de toute façon.

Pourquoi est-ce si important ?

Tout simplement parce que vous allez passer beaucoup de temps avec cette personne

et vous allez parler de choses très personnelles durant votre parcours vers la guérison.

Il faut que vous soyez en confiance et c’est non négociable !

Autre point important :

Imaginez que vous souffrez depuis des mois ou des années de votre genou

(évidemment, je ne vous le souhaite pas !!).

Vous voyez votre médecin et il vous envoie faire des radios.

Le verdict tombe, votre ménisque est fichu et votre rotule est abimée.

Pas le choix, vous devez vous faire opérer pour remplacer votre rotule par une prothèse.

2 choix s’offrent à vous :

  • Prendre rendez-vous avec un chirurgien compétent mais « généraliste » qui opère également les épaules, les hanches et tout autre partie du corps
  • Prendre rendez-vous avec un spécialiste du genou et qui pose des prothèses plusieurs fois par jour ou par semaine depuis des années.

Laissez-moi deviner celui que vous choisiriez …

Le spécialiste bien sûr !

C’est la même chose pour le ou la thérapeute que vous allez choisir.

Vous devez prendre une personne qui est spécialisée dans le Burn out.

Une personne qui connait sur le bout des doigts cette « maladie »,

qui comprendra sans problème ce que vous traversez

et qui possède tous les outils pour vous amener à la guérison.

Souvenez vous un peu plus haut quand je parlais des questionnements qui vont surgir.

Ces questions qui  embrouillent votre esprit ?

Elles trouveront des réponses grâce à l’accompagnement du thérapeute que vous aurez soigneusement choisi.

Vous aurez également plus de clarté dans ce qui vous a amené dans cette situation en comprenant pourquoi vous en êtes arrivé(e) là.

L’avantage d’être suivi(e) ?

Il est multiple :

  • Vous obtiendrez un rétablissement plus rapide et plus solide
  • Votre risque de rechute sera réduit au minimum car vous aurez compris le mécanisme qui vous a entrainé dans cette spirale et vous aurez mis en place des changements qui vous correspondent

Femme guérie du Burn out qui contemple la rue derrière une fenêtre

Alors évidemment, l’aspect financier joue parfois un rôle important dans un suivi

et vous vous dîtes sûrement que l’avenir est incertain pour pouvoir dépenser de l’argent dans un suivi thérapeutique.

Encore une fois, c’est compréhensible.

Mais il ne faut pas voir ça comme une dépense mais plutôt comme un investissement sur vous-même.

On ne parle pas ici d’une dépense pour une nouvelle tenue ou d’un bon restaurant qui va vous faire du bien sur le moment.

Mais d’un investissement qui va vous permettre de guérir beaucoup plus vite,

et surtout vous faire retrouver la santé plus rapidement que si vous ne vous faîtes pas accompagner.

Un investissement qui va vous permettre de reprendre plus rapidement le travail

et retrouver votre rémunération « normale », voire supérieure si vous changez d’emploi (ça arrive !!)

Par expérience, je peux vous dire que l’aspect financier devient vite secondaire chez mes clients

tellement ils voient une amélioration de leur état et une compréhension de leur situation.

C’est à vous de tester.

Mais croyez-moi, un bon médecin associé à un bon suivi avec un spécialiste du domaine vous ferons gagner des mois de guérison.

Le mot de la fin

Peut-être qu’au début de l’article vous n’aviez pas forcément bien en tête le cheminement à parcourir pour guérir de votre Burnout.

Je vous ai donné les principales étapes à faire pour que ça soit bien clair pour vous

et surtout pour vous éviter de perdre des semaines voire des mois pour arriver à la guérison.

Vous êtes tout juste en Burn out ? Mettez-vous à l’arrêt immédiatement et reposez-vous.

Une fois la plus grosse fatigue passée, faîtes vous accompagner par un thérapeute de votre choix.

Si vous suivez ces étapes, nul doute que vous guérirez plus vite et surtout, ce sera durable et solide

Je ne dis pas que ça sera facile, il y aura forcément des montagnes russes à traverser et vous aurez certainement des coups de mou ou de démotivation. Manège de montagnes russes

Ça fait parti du cheminement et c’est tout à fait normal.

Par contre, vous avez à présent ce petit guide qui vous permettra d’entamer un suivi de qualité,

car maintenant vous connaissez les erreurs à ne pas commettre.

Même si vous êtes déjà en Burn out depuis un moment et que vous sentez qu’il y a quelque chose qui cloche dans votre cheminement, suivez les conseils de cet article.

Écoutez votre GPS qui vous indique de faire demi-tour pour vous remettre dans la bonne direction

et filez vers la guérison !!

Prenez soin de vous !

Ajouter un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les données requises sont marquées d'un *